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* Les actions des massages et autres techniques de bien-être



Bien que chaque technique ait ses propres particularités et effets, dans leur généralité les diverses techniques de bien-être, communément appelées massages, ont des actions sur les plans physique, physiologique, psychologique et spirituel.

 

Leur première action sur l'organisme représente un processus physiologique complexe dans lequel beaucoup de systèmes et organes sont impliqués. Tous ces éléments ont en commun d'être sous le contrôle du système nerveux.

Lors d'une séance, on observe tout d'abord une action sur les mécanismes nerveux qui se trouvent dans les différentes couches de la peau et qui sont en rapport avec les systèmes nerveux centraux et végétatifs. La stimulation exercée par les mains du praticien sur la peau se transforme en une stimulation nerveuse. L'action nervo-réflexe de la technique pratiquée se base sur la stimulation des récepteurs cutanés, des récepteurs logés dans les muscles, tendons, capsules articulaires, ainsi que les récepteurs des vaisseaux. Les impulsions passent au système nerveux central par les voies sensorielles et atteignent les zones des grands hémisphères cérébraux, où ils sont synthétisés dans une grade réaction complexe et provoquent différents changements fonctionnels dans l'organisme. Les réactions induites par un stimulus extérieur varient en fonction du stimuli et du capteur qui reçoit l'information. En effet, certaines informations vont être perçues plus rapidement que d'autres au iveau du cerveau, par exemple lorsque l'on se cogne le fait de frotter la zone va avoir comme effet de diminuer la douleur car les récepteurs (mécanorécepteurs) stimulés vont transmettre l'information au système nerveux central plus vite que les récepteurs de la douleur (nocicepteurs).

 

La seconde action sur l'organisme va être une action humorale (c'est à dire sur le milieu liquidien). En effet, il semble que les techniques de bien-être favorisent la sécrétion de substances de type histaminique qui vont favoriser un certain nombre de réactions au niveau de l'organisme, notamment sur la fréquence respiratoire ou encore la réponse immunitaire. Il semble également que l'activation de l'acétycholine est favorisée et augmente ainsi la transmission de la stimulation nerveuse (certaines études ont ainsi montré qu'il y a une diminution de la période latente de contraction des muscles après le massage).

 

N'oublions pas non plus l'action mécanique du massage qui augmente et favorise la circulation sanguine et lymhatique locale puisqu'en augmentant la chaleur localement le massage entraîne une vasodilatation des vaisseaux. Ce mécanisme explique pourquoi lorsque le relâchement se produit on peut ressentir un dégagement de chaleur et observer une rougeur (hyperémie).

 

Le massage élimine également les cellules mortes de l'épithélium (tissu formant soit un revêtement externe (peau) ou interne (surface d'une muqueuse), soit une glande) favorisant ainsi l'action des glandes sébacées et sudoripare garantissant ainsi une meilleure élimination des produits résiduels du métabolisme. 

 

Sous l'action du massage, le métabolisme local est amélioré, ce qui contribue à améliorer le métabolisme général de l'organisme.

 

Suite à une séance de massage, la personne massée peut ressentir un bien-être particulier grâce aux réaction sus-citées mais des améliorations sur des troubles particuliers pourront parfois être observées telles que sur les douleurs de type sciatique, les torticolis, les sensations de jambes lourdes, le stress, l'anxieté... Suivant la technique employée, la peau ou encore les articulations seront assouplies, la circulation sanguine ou lymphatique relancées, les nerfs pourront lubrifiés, le sommeil, la digestion ou la circulation d'énergie régulés...

 

Les techniques employées permettent également de (re)prendre conscience de son corps et de son état de santé. Elles permettent également souvent d'accéder un état de laisser-aller, de lâcher-prise, qui permet au corps et à l'esprit de se reposer et de se ressourcer. 

 

 

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